dimanche 22 avril 2012

Vive le flexibilité !

Je suis désolé! Ça fait un bout que je n'ai pas écrit sur mon blog, mais je me promets de le faire plus souvent! Eh oui je ne devrais me sentir coupable! Pourquoi? Parce que j'ai toujours beaucoup de temps pour moi-même... Un peu égoïste vous direz? Peut-être... Mais c'est justement ce dont j'aimerais vous parler aujourd'hui. En fait, l'une des questions qui m'est le plus souvent posées lors des réunions de famille à Noël ou Pâques, c'est: "C'est bien cool ton métier, mais tu dois toujours être parti... Tu dois être toujours dans tes valises..." À cela je réponds faux! Au contraire! Je suis à la maison beaucoup plus que vous pensez...

Selon-moi, mis-à-part le fait de voyager et de travailler avec des personnes différentes, le plus grand avantage de mon travail c'est de choisir mon horaire de A à Z. Votre "rêve de jeunesse" était de devenir "hôtesse de l'air" et maintenant avez des enfants vous emprisonnant à la maison pour les 10 prochaines années? Stop, arrêter et enterrez moi cette idée là maintenant! Au contraire, étrangement vous serez beaucoup plus souvent à la maison que vous le pensez. J'oserais même dire qu'être agent de bord est le métier parfait si vous êtes mère de famille...

Il faut comprendre qu'il y a deux catégories d'agent de bord. Tout d'abord il y a ceux qui préfèrent les layovers (partir plusieurs jours d'affilés et séjourner à différents endroits) et les autres les turns (faire Varadero allez-retour le même jour par exemple et être à la maison le soir). Bien-sûr votre séniorité dans une compagnie aérienne est très importante pour déterminer la catégorie que vous choisirai, mais cela vient au goût généralement rapidement puisque le taux de désistement est très élevé chez les jeunes agents de bord, surtout les premières années. Personnellement, j'appartiens au premier groupe, c'est-à-dire que j'adore partir plusieurs jours consécutifs et revenir à la maison pour être en congé plusieurs jours. Il faut savoir qu'un agent de bord au Canada travaille en moyenne de 75 à 85 par mois. Alors à chaque mois, tous les agents de bord sont invités à construire leur horaire du prochain mois de A à Z. Le tout est déterminé et construit quelques jours plus tard en tenant compte du numéro de séniorité qu'occupe le participant. Vous l'aurez bien deviné, la séniorité c'est un peu TOUT dans l'aviation. Donc à chaque mois, je construis un horaire de plus de 80 heures en considérant le type de destination, les heures de départ, le type d'appareil, le per diem etc. sans oublier les jours de congés! En moyenne 11 jours de congés garantie par mois. Eh oui, si je le veux, je peux ordonner ensemble tous mes congés de façon à avoir pratiquement 2 semaines off! Alors pour revenir à mon exemple de tout à l'heure, une maman à la maison peut facilement choisir d'opérer de 2 à 3 vols par semaines avec départ à 0600 le matin et retour vers 1600 le soir pour être avec les enfants... Génial non?

C'est probablement l'aspect je j'adore le plus de mon travail, la flexibilité et la liberté de travailler quand je le veux, comme je le veux et où je le veux. Le reste du temps je profite de la vie et savoure chaque instant avec les personnes que j'aime sans me préoccuper d'avoir à travailler du lundi au vendredi pour le restant de mes jours...

*** Vous avez des questions? N'hésitez pas à me rejoindre via cette adresse courriel :)
cielcanadien (arobase à insérer ici) live.ca 

mercredi 22 février 2012

Je postule auprès d'une compagnie aérienne, mais je n'ai jamais de réponse! Pourquoi?

Quel casse-tête vous l'avez dit! C'est une phrase que j'entends souvent... Et avec raison! Quoi de plus frustrant d'être totalement ignoré par une compagnie aérienne alors que pourtant dans votre CV vous parlez 4 langues et possédez plus de 10 ans de service à la clientèle! Pourquoi lui ou elle? Et pas moi? Pourquoi vous n'arrivez même pas à décrocher une simple petite entrevue au téléphone avant d'être invité en personne? Je sais, ce sont des questions frustrantes et c'est malheureusement une réalité qui existe lorsque vient le temps de postuler auprès d'une compagnie aérienne. L'étape du CV envoyé par courriel est pourtant crucial, mais beaucoup la néglige... N'oubliez jamais qu'un recruteur passe en moyenne 7 secondes à regarder votre CV afin de juger si vous êtes un candidat intéressant. Alors inutile de vous dire de condenser votre information et surtout faire en sorte que l'information cruciale à votre candidature est facilement visible. Je compare souvent le CV à une brochure publicitaire. S'il faut s'approcher pour lire les petites phrases et lire plusieurs pages avant de comprendre l'essence de la publicité, alors c'est pas gagné. Dites-vous que c'est la même chose lorsque vient le temps de faire lire votre CV à un futur employeur. Et lorsqu'il s'agit de compagnies comme les lignes aériennes qui reçoivent en moyenne plus de 5000 applications, le 7 secondes est absolument crucial. Un 7 secondes qui peut même vous trahir ne serais-ce que par la lecture d'un mot mal orthographié ou des termes mal appropriés pourraient vous faire valoir un échec.

Il est difficile de savoir ce que les compagnies aériennes recherchent vraiment. Mais une chose est sûre et je dirais qu'en moyenne elles recherchent quelqu'un qui peut parler plus d'une langue, avec de l'expérience au service à la clientèle sans oublier une belle personnalité. C'est 3 critères sont extrêmement importants.

Quoi qu'il en soit, je connais réellement des gens qui se font littéralement ignorés alors qu'ils possèdent toute l'expertise. Parfois, lorsqu'une cohorte de nouveaux agents de bord arrive dans la compagnie, je me dis toujours WTF pourquoi cette personne a-t-elle été engagé? Cela ne m'est pas arrivé qu'une seule fois, mais PLUSIEURS fois. Alors je vous dis, ne vous découragez surtout pas et persister à postuler au fils des mois et des années s'il le faut. Ne le prenez pas personnel si vous CV est complètement ignoré et que vous ne recevez aucune réponse. Vous avez certainement du talent et du potentiel, mais malheureusement il n'a pas été correctement vu. Une chose est sûre et c'est que le processus de sélection dans les compagnies aériennes n'est pas infaillible, croyez-moi. Bonne chance!

lundi 6 février 2012

Pauvre Sunwing...

Pour ceux et celles qui sont à l’affût de l'actualité dans le monde de l'aviation dernièrement, vous avez sans doute constaté que la compagnie aérienne canadienne Sunwing a connu une suite de déboires décriés de façon tout à fait catastrophiques dans les plus grands médias canadiens. Ce n'est pas 1, ni 2 ou même 3 évènements qui sont venus secouer Sunwing, mais 4 ! Et ce en un laps de temps aussi court que le mois de Janvier.

Tout a commencé au début janvier avec cette nouvelle relatant l'histoire de passagers ayant acheté un "8 jours" de Vacances Sunwing et qui globalement aurait passé leur dernière journée à dormir littéralement dans le hall de l'hôtel. Ensuite il y a eu ce délicieux article gorgé de mots terrifiants digne d'un grand scénario hollywoodien intitulé ni plus ni moins que "Cauchemar en vol" qui raconte l'histoire de Monique et de sa fille qui ont dû subir un atterrissage d'urgence lors d'un problème de moteur au décollage. Un peu plus tard dans le mois il y a eu cette histoire qui a fait grandement la une dans les médias de l'Ouest Canadien où des passagers ont été en délais pendant 30 heures et auraient été laissé complètement dépourvus par la compagnie. Et finalement récemment vers la fin du mois, un de leurs avions qui aurait manqué le couvre-feu imposé pour certaines types d'appareil à l'aéroport de Montréal. Donc, l'avion a plutôt été détourné à l'aéroport d'Ottawa où les passagers devaient attendre un autobus qui devait les ramener à Montréal. Or, ce dernier n'est jamais venu et ce n'est que le lendemain matin après une nuit à l'aéroport d'Ottawa que les passagers ont pu reprendre l'avion pour se rendre à Montréal.

Quoi qu'il en soit, je ne vais pas débattre ou renchérir sur les déboires de Sunwing en Janvier. En tant que voyageur assidu et tout particulièrement employé d'une compagnie aérienne, je sais qu'il y a du vrai et faux dans toutes ces histoires. Certaines sont délibérément empreintes d'une certaine vengeance des voyageurs envers la compagnie et je trouve tout-à-fait déplorable le que l'ensemble des médias n'a pas opté pour un professionnalisme dans le traitement des nouvelles en question. Je veux dire que dans l'ensemble, les articles auraient dû être beaucoup plus détaillés et explicatifs plutôt que d'être alimenté pour la plupart d'une seule source, un consommateur voulant à tout prix ruiner la réputation de la compagnie par soif de vengeance. Je peux comprendre parce que si j'avais été dans le même bateau, je n'aurais pas trouvé ça beau!

La question dont je me pose ici c'est plutôt à savoir à quel point de telles nouvelles peuvent entacher la réputation d'une compagnie aérienne? Sunwing a annoncé la semaine dernière qu'elle allongeait sa haute saison avec des départs supplémentaires à partir de plusieurs aéroports canadiens. C'est signe que les affaires vont bon train? Évidemment vous me direz que les effets négatifs se feront sentir à long terme... Mais est-ce vraiment la première fois que Sunwing est la vedette dans l'actualité pour ses retards spectaculaires et ses pratiques de changement d'horaires fréquents ce après quoi un consommateur eût acheté un forfait? Mais bon... Sunwing reste d'abord et avant tout une compagnie aérienne de type "charter" et se réserve le droit d'effectuer tout changement sans préavis. C'est peut-être vue de façon malsaine du côté du consommateur, mais une chose est sûre c'est que côté business, c'est plutôt vue de manière clairvoyante; pas question de voler avec 60 personnes dans un avion configuré 189 passagers. Vaut mieux ajuster ses heures et ainsi récolter une centaine de personnes supplémentaires, n'est-ce pas. Bien que ce soit une solution viable pour une compagnie aérienne ayant fait exploser ses profits ces dernières années, est-ce une stratégie qui finira somme toute par assommer les consommateurs qui opteront pour une autre compagnie afin d'assurer leurs vacances? Seule l'histoire nous le dira. À suivre....

mercredi 28 décembre 2011

Les compagnies aériennes ont-elles réellement une conscience environnementale ?

On a appris ce mois-ci que Air Transat venait d'être certifié par le World Green Aviation. Le programme du World Green Aviation Council donne aux compagnies aériennes et aux aéroports les ressources afin de trouver des solutions écologiques mesurables sur les plans du design, des innovations et des opérations.

Il était temps que les compagnies comme Air Transat emboîte sérieusement le pas pour réduire leur impact sur l'environnement. Saviez-vous qu'à chaque instant dans le monde, il y a 500 000 personnes dans le ciel ? On estime à 20 000 avions de ligne en état de voler dans le monde dont la plupart font en moyenne 4 vols à chaque jour. Pourquoi la population au sol devrait se préoccuper des questions environnementale alors qu'encore aujourd'hui plusieurs compagnies aérienne au-dessus de nos têtes se déchargent de la responsabilité des détritus sous prétexte que ce sont des déchets international? Allez! Brûlons tout aux incinérateurs! Écologique? Vraiment pas.

Évidemment, réduire son impact au niveau de l'environnement demande beaucoup d'effort de la part des compagnies aériennes dans le sens où les agents de bord doivent pratiquement "trier" les cochonneries de passagers pour en sortir les canettes et le plastique... Mais bon, doté d'un système plus écologique comme choisir des casseroles biodégradables pour les repas ou encore utiliser des verres en plastique recyclés peut apporter une touche plus simple pour la gestion de son impact sur l'environnement. Mais encore faut-il y investir des sommes considérables pour y arriver. Là est le problème puisque dans une industrie très compétitive où le billet d'avion se vend 0,99 cent et où le prix du pétrole fluctue sur une base régulière, ce n'est pas facile je vous l'admet. 

Air Transat a donc prouvé qu'au delà des profits il y a aussi l'environnement et que cela valait la peine d'y investir un peu, pour ainsi dire peut-être attirer une clientèle plus soucieuse de l'environnement. En modifiant plusieurs aspects de leurs opérations, la compagnie aérienne en est venu à atteindre les objectifs fixés par le World Green Aviation. Espérons que d'autres compagnies emboîteront le pas sous peu puisqu'en tant que consommateur, ma conscience environnementale me dira certainement de choisir Transat pour mes prochaines vacances... 

mardi 27 décembre 2011

Est-ce que les agents de bord ont des escales à destination?

Répondre rapidement je vous dirais non... en fait la réponse pourrait se résumer plus souvent qu'autrement à non, mais il y a parfois des exception. Et c'est pourtant la première question que l'on me demande aussitôt lorsque je raconte que je suis agent de bord. Posez-vous la question un instant: est-ce vraiment profitable pour une compagnie aérienne de laisser ses agents de bord à destination ? La réponse est évidement négative. Pour la plupart des compagnies aériennes, les agents de bord doivent effectuer l'allée dans un pays quelconque ainsi que le retour et ce, dans la même journée. Que se passe-t-il alors entre les deux vols? Absolument rien, mis à part que l'intérieur de l'avion est inspecté et nettoyé pour le vol de retour. Ce processus prend environ 45 minutes. Par la suite, on procède à l'embarquement et le taxi vers la piste de l'aéroport. Donc faites le calcul, en un peu moins de 2 heures, l'avion redécolle et s'envole vers son pays d'origine. Vous avez bien visé, il s'agit d'une grosse journée de travail, que ce soit pour les pilotes, mais aussi pour les agents de bord.

Je vous disais qu'il y avait des exceptions tout à l'heure... et heureusement qu'il y en a ! Où pourrait-on trouver la passion de travailler 15 heures par jour, dont quelques unes ne sont même pas rémunérées (ça c'est un autre sujet...) et dont les passagers te font parfois vivre un véritable calvaire? Les exceptions se logent principalement dans des circonstances spéciales telles qu'un vol qui s'étend au-delà du maximum d'heures travaillées dans une journée selon la convention collective de l'employeur, d'un vol transatlantique où l'allez-retour serait alors impensable (près de 20 heures de travail) ou encore lors d'un bris mécanique. Parfois même, la compagnie peut décider, afin de maximiser ses opérations, de laisser quelques heures des agents de bord à destination qui aussitôt le minimum de repos (encore une fois fixé par la convention collective de l'employeur) vont repartir vers le pays d'origine, mais dans une ville différente que celle où ils ont décollé la dernière fois. Ce genre d'opération a pour but de rentabiliser les opérations en tenant compte des horaires de départ qui sont différentes de villes en villes, et ce pour accommoder le plus de voyageurs.

Il y a donc une foule de facteurs qui influence le temps que les agents de bord auront à destinations. Ce que je viens de vous raconter ici n'est qu'une parcelle de tout cela. Mais plus souvent qu'autrement, les compagnies rentabilisent leurs opérations et supprime ce genre de mini-vacances pour le personnel puisque ce n'est pas aussi rentable que de ramener un avion plein la journée même, et ensuite de repartir, ainsi de suite... Il est également aucunement rentable de laisser un avion une fois à destination sur le terrain de l'aéroport puisque ceux-ci exigent des montants parfois faramineux pour le stationnement. Il faut comprendre qu'un aéroport, pour trouver la rentabilité, doit impérativement accueillir le plus de passagers dans ses installations.

Si vous souhaitez devenir agent de bord pour voyager, ne choisissez surtout pas une compagnie qui fait majoritairement des vols de moins de 5 heures. Sinon vous risquez de vous retrouver à faire des allers-retours dans la même journée plus souvent qu'autrement. Et s'il y a des séjour à destinations de proposés, ils risquent fortement d'être très senior, ce qui limite vos chances les première années à vivre ce genre d'expérience dans un autre pays... Bonne chance!

jeudi 15 décembre 2011

Transat dit aurevoir au modèle "low-cost"

Transat a annoncé en partie cet avant-midi, comme revers à ses piètres résultats financiers dévoilés par la même occasion, vouloir mettre en branle pour 2012 une restructuration majeure de son produit, afin de changer l’image de la compagnie trop longtemps connue sous la bannière « low-cost ». Le changement des produits devrait permettre en 2014 des marges de profil de l’ordre de 50 millions. Mais encore faut-il que les voyageurs soient prêts à débourser plus de 20$ par forfait, ce qui représente une somme considérable lorsque l’on voyage en famille par exemple. Évidemment, les chiffres émis par le Président de la nationale restent illusoire puisque le coût d’une telle restructuration peut mener à des imprévus que trop bien les consommateurs devront payer. Quoi qu’il en soit, Jean-Marc Eustache est tout de même demeuré plutôt vague quant aux détails de cette restructuration, n'émettant pour l’instant que les grandes lignes de celle-ci. De plus, le président de Transat semblait contrarié aux allégations des journalistes disant que la compétition ne ferait pas longtemps avant d’offrir la même chose. Rappelons que Transat n’a pas tardé à emboité le pas lorsque Sunwing a décidé d’offrir un verre de champagne à bord, et de façon générale une expérience-client différente sur le marché. Aujourd’hui, les deux compagnies aériennes offrent sensiblement le même produit, mais l’une d’elle a dû couper dans les profits…

On apprend que la compagnie irait de l’avant lors de la prochaine année avec des changements au niveau de son produit en travaillant entre autre avec les hôteliers à destination afin de les convaincre de leur offrir les meilleurs chambres au meilleur prix. Ce changement dans l’offre pourrait effectivement avoir un effet positif pour Transat, mais serait tout de même limité puisque Sunwing a déjà emboité le pas en annonçant plus tôt cette année la création de deux nouvelles chaînes d’hôtel de luxe ainsi qu’une entente exclusive avec la chaîne réputé des hôtel RIU.

De plus, Transat a affirmé vouloir rénover progressivement la cabine intérieure de sa flotte d’appareils, des Airbus A330-300, pour en améliorer le confort. On parle pour Avril 2012, d’un tout nouvel éclairage, de nouveaux sièges plus confortables, mais surtout d’un tout nouveau système audio-visuelle installé sur chaque siège qui rehausserait de beaucoup le divertissement à bord. Une fois de plus Transat arrive à une idée géniale pour différencier son produit des autres compétiteurs, du moins avec Sunwing puisque Air Canada et WestJet offre déjà entre autre un système audio-visuelle sur chaque siège et des sièges relativement confortable et même beaucoup plus d’espace que la moyenne des autres transporteurs. Air Transat voudrait-il en venir à concurrencer avec Air Canada et WestJet déjà bien implanté dans ce créneau d’affaire? N’est-il pas risqué de venir entrer en compétition avec ces deux compagnies qui ont la réputation d’offrir déjà d’excellents produits sur le marché, à une clientèle plus ciblée? Le changement qu’Air Transat souhaite apporté à sa flotte se chiffre autour de 4M$ par appareil pour un total de 20M$ ce qui est tout de même dispendieux si par exemple Sunwing voudrait emboiter le pas avec ces 23 appareils cette année… Mais l’un des avantages de la grande rivale est qu’elle possède une alliance stratégique avec le groupe de voyage TUI qui pourrait facilement lui fournir des appareils sensiblement équipé de la même façon dont ceux de Air Transat. Rappelons que déjà Sunwing fait déjà affaire avec plusieurs compagnies européennes pour la location d’appareil, des 737-800, pour sa saison d’hiver… Un changement dans la location pourrait donc facilement intervenir à ce niveau.

Quoi qu’il en soit, Transat de façon générale souhaite visiblement changer l’image de la compagnie dès le printemps prochain. Une idée très intéressante et qui risque de fonctionner jusqu’à un certain point. La question que l’on peut se poser est davantage est-ce que la compagnie peut retrouver les plus de 20$ par action qu’elle a déjà offerte sur le marché? C’est donc avec un maigre 6,61$, mais tout de même une petite amélioration que l’action de Transat se clôturait à la bourse aujourd’hui.