mercredi 22 février 2012

Je postule auprès d'une compagnie aérienne, mais je n'ai jamais de réponse! Pourquoi?

Quel casse-tête vous l'avez dit! C'est une phrase que j'entends souvent... Et avec raison! Quoi de plus frustrant d'être totalement ignoré par une compagnie aérienne alors que pourtant dans votre CV vous parlez 4 langues et possédez plus de 10 ans de service à la clientèle! Pourquoi lui ou elle? Et pas moi? Pourquoi vous n'arrivez même pas à décrocher une simple petite entrevue au téléphone avant d'être invité en personne? Je sais, ce sont des questions frustrantes et c'est malheureusement une réalité qui existe lorsque vient le temps de postuler auprès d'une compagnie aérienne. L'étape du CV envoyé par courriel est pourtant crucial, mais beaucoup la néglige... N'oubliez jamais qu'un recruteur passe en moyenne 7 secondes à regarder votre CV afin de juger si vous êtes un candidat intéressant. Alors inutile de vous dire de condenser votre information et surtout faire en sorte que l'information cruciale à votre candidature est facilement visible. Je compare souvent le CV à une brochure publicitaire. S'il faut s'approcher pour lire les petites phrases et lire plusieurs pages avant de comprendre l'essence de la publicité, alors c'est pas gagné. Dites-vous que c'est la même chose lorsque vient le temps de faire lire votre CV à un futur employeur. Et lorsqu'il s'agit de compagnies comme les lignes aériennes qui reçoivent en moyenne plus de 5000 applications, le 7 secondes est absolument crucial. Un 7 secondes qui peut même vous trahir ne serais-ce que par la lecture d'un mot mal orthographié ou des termes mal appropriés pourraient vous faire valoir un échec.

Il est difficile de savoir ce que les compagnies aériennes recherchent vraiment. Mais une chose est sûre et je dirais qu'en moyenne elles recherchent quelqu'un qui peut parler plus d'une langue, avec de l'expérience au service à la clientèle sans oublier une belle personnalité. C'est 3 critères sont extrêmement importants.

Quoi qu'il en soit, je connais réellement des gens qui se font littéralement ignorés alors qu'ils possèdent toute l'expertise. Parfois, lorsqu'une cohorte de nouveaux agents de bord arrive dans la compagnie, je me dis toujours WTF pourquoi cette personne a-t-elle été engagé? Cela ne m'est pas arrivé qu'une seule fois, mais PLUSIEURS fois. Alors je vous dis, ne vous découragez surtout pas et persister à postuler au fils des mois et des années s'il le faut. Ne le prenez pas personnel si vous CV est complètement ignoré et que vous ne recevez aucune réponse. Vous avez certainement du talent et du potentiel, mais malheureusement il n'a pas été correctement vu. Une chose est sûre et c'est que le processus de sélection dans les compagnies aériennes n'est pas infaillible, croyez-moi. Bonne chance!

lundi 6 février 2012

Pauvre Sunwing...

Pour ceux et celles qui sont à l’affût de l'actualité dans le monde de l'aviation dernièrement, vous avez sans doute constaté que la compagnie aérienne canadienne Sunwing a connu une suite de déboires décriés de façon tout à fait catastrophiques dans les plus grands médias canadiens. Ce n'est pas 1, ni 2 ou même 3 évènements qui sont venus secouer Sunwing, mais 4 ! Et ce en un laps de temps aussi court que le mois de Janvier.

Tout a commencé au début janvier avec cette nouvelle relatant l'histoire de passagers ayant acheté un "8 jours" de Vacances Sunwing et qui globalement aurait passé leur dernière journée à dormir littéralement dans le hall de l'hôtel. Ensuite il y a eu ce délicieux article gorgé de mots terrifiants digne d'un grand scénario hollywoodien intitulé ni plus ni moins que "Cauchemar en vol" qui raconte l'histoire de Monique et de sa fille qui ont dû subir un atterrissage d'urgence lors d'un problème de moteur au décollage. Un peu plus tard dans le mois il y a eu cette histoire qui a fait grandement la une dans les médias de l'Ouest Canadien où des passagers ont été en délais pendant 30 heures et auraient été laissé complètement dépourvus par la compagnie. Et finalement récemment vers la fin du mois, un de leurs avions qui aurait manqué le couvre-feu imposé pour certaines types d'appareil à l'aéroport de Montréal. Donc, l'avion a plutôt été détourné à l'aéroport d'Ottawa où les passagers devaient attendre un autobus qui devait les ramener à Montréal. Or, ce dernier n'est jamais venu et ce n'est que le lendemain matin après une nuit à l'aéroport d'Ottawa que les passagers ont pu reprendre l'avion pour se rendre à Montréal.

Quoi qu'il en soit, je ne vais pas débattre ou renchérir sur les déboires de Sunwing en Janvier. En tant que voyageur assidu et tout particulièrement employé d'une compagnie aérienne, je sais qu'il y a du vrai et faux dans toutes ces histoires. Certaines sont délibérément empreintes d'une certaine vengeance des voyageurs envers la compagnie et je trouve tout-à-fait déplorable le que l'ensemble des médias n'a pas opté pour un professionnalisme dans le traitement des nouvelles en question. Je veux dire que dans l'ensemble, les articles auraient dû être beaucoup plus détaillés et explicatifs plutôt que d'être alimenté pour la plupart d'une seule source, un consommateur voulant à tout prix ruiner la réputation de la compagnie par soif de vengeance. Je peux comprendre parce que si j'avais été dans le même bateau, je n'aurais pas trouvé ça beau!

La question dont je me pose ici c'est plutôt à savoir à quel point de telles nouvelles peuvent entacher la réputation d'une compagnie aérienne? Sunwing a annoncé la semaine dernière qu'elle allongeait sa haute saison avec des départs supplémentaires à partir de plusieurs aéroports canadiens. C'est signe que les affaires vont bon train? Évidemment vous me direz que les effets négatifs se feront sentir à long terme... Mais est-ce vraiment la première fois que Sunwing est la vedette dans l'actualité pour ses retards spectaculaires et ses pratiques de changement d'horaires fréquents ce après quoi un consommateur eût acheté un forfait? Mais bon... Sunwing reste d'abord et avant tout une compagnie aérienne de type "charter" et se réserve le droit d'effectuer tout changement sans préavis. C'est peut-être vue de façon malsaine du côté du consommateur, mais une chose est sûre c'est que côté business, c'est plutôt vue de manière clairvoyante; pas question de voler avec 60 personnes dans un avion configuré 189 passagers. Vaut mieux ajuster ses heures et ainsi récolter une centaine de personnes supplémentaires, n'est-ce pas. Bien que ce soit une solution viable pour une compagnie aérienne ayant fait exploser ses profits ces dernières années, est-ce une stratégie qui finira somme toute par assommer les consommateurs qui opteront pour une autre compagnie afin d'assurer leurs vacances? Seule l'histoire nous le dira. À suivre....